Interview Marie Perarnau par Maman Natur'elle

Blogueuse, auteure et chroniqueuse TV, Marie Perarnau a réussi à faire sa place dans la sphère parentale en prodiguant aux familles des conseils aux plus proche de la réalité et toujours avec légèreté. C’est cette femme aux mille casquettes que nous interviewons aujourd’hui.

Entre touche d’humour et confession, Marie Perarnau revient pour nous sur son parcours, comment elle devenue chroniqueuse pour la Maison des Maternelles ou encore sur son expérience de maternage avec ses propres enfants.

Bonjour Marie, tu as plusieurs cordes à ton arc et plusieurs vies à mener de front. Tu as par exemple été l’une de nos premières partenaires blogueuses, peux-tu nous raconter ton parcours dans la sphère parentale ?

Je fais partie de celles que la maternité a épanouies finalement puisque j’ai commencé à écrire vraiment dès que je suis tombée enceinte de mon premier enfant. J’avais un blog de Primipare, à base de bibi et de bidou, pathétiquement banal, mais nécessaire. C’est en attendant ma troisième que j’ai ouvert le blog des Mamanstestent afin d’avoir une tribune de maman (avec bons plans et ratés de la parentalité) qui a rencontré un petit succès puisqu’à l’époque (ma bonne dame), nous n’étions pas tant que ça à écrire avec humour sur la parentalité. J’ai donc raconté ma vie sur mon blog, mais aussi sur différents supports parentaux (Vertdaubet, Famili, Magicmaman…).

Et comme le « boulot » d’une blogueuse maman est aussi de faire des partenariats pour avoir plein de cadeaux (ah ah ah), j’ai pu rencontrer de jolis partenaires comme Maman Natur’elle avec qui je suis restée en contact, parce que valeurs similaires. La sphère parentale, c’est un vaste monde et il en faut pour tous les parents. De mon côté, j’ai plaisir aujourd’hui à travailler avec des gens dont les valeurs sont proches des miennes.

Depuis quelques années, tu fais partie de l’équipe de l’émission La Maison des Maternelles sur France 5, peux-tu nous dire comment tu as intégré l’émission ?

Ahh, la Maison des Maternelles et moi, c’est une longue histoire de casting… Repérée il y a 5 ans par France 5, je n’ai jamais pu intégrer l’équipe pour des raisons diverses et variées tenant à la fois à moi (j’étais enceinte de ma 4ème) et à la magie du recrutement télé. Et puis, je ne vis pas à Paris, c’est un vrai frein dans ces métiers quoique l’on en dise. Bref, j’avais abandonné l’idée de participer à cette émission et je menais ma vie de maman freelance en Haute-Savoie entre rédaction d’articles et sorties d’écoles lorsque j’ai reçu un email me disant « on lance une nouvelle émission pour les Maternelles, c’est à Paris, c’est en direct et c’est tous les jours, mais ça serait chouette que ce soit toi quand même… ».

Alors, on a fait en sorte que ce soit moi avec une production télé très bienveillante et une organisation en béton (merci chéri), sans oublier les heures de TGV…

Tes chroniques sont des mines d’informations pour aider les parents à dénicher de bons produits de puériculture, comment les sélectionnes-tu ? Quelle touche personnelle souhaites-tu apporter à tes chroniques ?

Je mène une sacrée veille pédagogique, je lis énormément de choses, je suis beaucoup l’actualité parentale, je vais fureter pas mal du côté des blogs parentaux étrangers. J’ai également la chance d’être entourée d’une communauté de parents extrêmement chouette qui m’alerte sur les tendances ou des produits. Et puis, je suis maman de 4 enfants, ça aide à se tenir au courant. J’essaie d’apporter de la simplicité dans mes chroniques et du naturel. Je suis une vraie maman, je connais les moments géniaux de la parentalité et les moments difficiles, et je sais surtout que l’on fait de notre mieux. J’ai envie de partager mon expérience et de m’inspirer de celle des autres grâce à cet incroyable vecteur qu’est la télévision. Disons que j’ai envie de faire de cette chronique un bouche-à-oreille entre parents…

Avec tes 4 enfants, tu as pratiqué le portage, le cododo ou l’allaitement ? Que gardes-tu comme souvenir de cette période de « maternage » ?

J’ai allaité mes 4 enfants, entre 4 mois pour mon petit RGO et 15 mois pour ma plus petite allergique, c’était étrange de ne plus allaiter, cela fait partie des choses que vont me manquer. J’ai porté beaucoup, j’ai même dormi avec mon écharpe, ce fut un moyen de survie et c’est même devenu un mode de vie. Je viens de ranger mon dorsal, elle a 5 ans, je vous avoue que ça m’a fait drôle de me dire que je n’allais plus porter.

J’ai cododoté, au départ avec culpabilité parce qu’on nous ennuie tellement avec ce lit parental sacré… Et puis finalement on a acheté un lit en 180, cododoté avec ceux qui en avaient besoin. Aujourd’hui, on en récupère un de temps en temps dans le lit, mais c’est de plus en plus rare, faut croire qu’ils sont rassurés ! Du coup, en me relisant, je me dis que ces souvenirs de maternage sont vraiment très signifiants de ma maternité et ressemblent beaucoup à ce qu’elle a fait de moi. J’ai commencé à tâtons et je me suis enhardie, j’ai pris confiance en la mère que j’étais, j’ai assumé la mère que je suis devenue.

Tu voyages avec tes enfants, quels sont tes indispensables pendant tes voyages en famille ?

Mes indispensables ont longtemps été : compote à boire, petit carnet pour dessiner et porte-bébé/poussette. Un peu comme nous, il leur faut de quoi manger (sinon ils sont fort ronchons comme leur père), de quoi être trimballés s’ils ne peuvent pas marcher des heures (et du coup de quoi roupiller) et de quoi s’occuper en cas d’attente (d’où le carnet.) Nous voyageons depuis toujours avec les enfants, c’est pour moi une façon de se construire une vie de famille différente, loin du quotidien (même s’il est chouette) et de les voir grandir dans un autre endroit, se faire eux-même, une image du monde.

L’hyperactive Marie aurait-elle d’autres projets à réaliser ? Peut-être te lancer dans l’écriture d’un autre livre ?

Ah j’aimerais tellement prendre le temps d’écrire un livre… Je me garde ça pour plus tard, je suis pour le moment très heureuse de travailler pour la Maison des Maternelles. J’ai l’impression de pouvoir mettre en avant sur ce « boulot » des professionnels qui font attention aux parents, qui travaillent pour les familles, et ça, c’est important pour moi. Dire quand les choses sont chouettes, ça compte.

Une autre interview d’une femme inspirante :

Marina Ghing, fondatrice de la marque Apiafrique