Comment bien vivre la maternité quand on est jeune maman ?

Vous êtes une jeune maman ou une mère en devenir et vous vous demandez comment bien vivre la maternité ? Cela ressemble presque à une question existentielle, vous ne trouvez pas ? Rassurez-vous, c’est une question à laquelle toutes les femmes pensent lorsqu’elles attendent un bébé. Entre chamboulement et dose d’amour inconditionnel, comment trouver un équilibre pour se sentir bien dans son nouveau rôle de mère ? On a décortiqué le sujet avec une Doula et on vous partage 5 conseils à suivre dans cet article.

L’importance du soutien pendant la maternité

SOUTIEN, c’est le mot qui devrait systématiquement accompagner les étapes qui font référence à la maternité : grossesse, accouchement, allaitement, parentalité, etc. En effet, il peut être difficile de vivre cette transition vers une vie à 3 ou plus lorsque l’on n’est pas accompagné. À une autre époque, les familles vivaient les unes à côté des autres, les femmes qui donnaient la vie étaient systématiquement entourées par tout un village de femmes « qui savaient » et qui transmettaient. Aujourd’hui, les choses fonctionnent différemment. Nous avons à notre disposition autant d’informations que de désinformations. Difficile donc de faire la part des choses pour bien vivre la maternité quand on est une jeune maman. Et cette confusion peut d’autant plus venir perturber les croyances des jeunes parents jusqu’à les faire douter. C’est pour cela que l’accompagnement est particulièrement utile et rassurant. Quelle que soit sa forme, se faire accompagner vous permettra en tant que parents de retrouver confiance et surtout de trouver votre place avec votre nouveau-né.

Bien vivre la maternité quand on est jeune maman : 5 conseils

1-    Se faire accompagner

Les professionnels de la parentalité

En plus de votre suivi médical classique, vous pouvez faire appel à une professionnelle de la maternité, soit une doula, une accompagnante à la naissance ou encore une consultante périnatale. Formées auprès d’institutions référentes, n’hésitez pas à leur demander leur parcours au cours de votre premier entretien. En véritable soutien physique et moral, ces femmes vous accompagnent tout au long votre grossesse, de la naissance ou du post natal. Rencontres, ateliers, soutien téléphonique à n’importe quelle heure, tous ces outils sont à votre disposition.

D’ailleurs, leur mission est d’aider les parents à envisager la naissance en pleine conscience. Elles informent des possibilités et des pratiques non conventionnelles comme l’accouchement à la maison. Avec ce genre de praticiens, vous êtes libre d’assumer vos propres choix et vous êtes écoutés, informés des possibilités, des avantages et des inconvénients de chaque pratique. Ces personnes peuvent donc devenir un véritable allié pour la future mère et le couple parental de manière générale.

Enfin, pour celles qui souhaitent allaiter, des intervenantes sont spécialisées dans l’accompagnement à l’allaitement. Là encore, des formations divergent. N’hésitez donc pas à interroger la personne sur ses qualifications.

La sororité

La sororité se définit selon le dictionnaire comme une attitude de solidarité féminine. Parfois, la personne qui va aider la maman à traverser une étape importante ne sera pas forcément une professionnelle. Elle peut être l’amie qui vous soutient quand votre gynécologue vous informe d’une nouvelle inattendue ou la sœur qui répond à vos interrogations sur l’allaitement parce qu’elle a déjà vécu la même complication que vous. Les réseaux sociaux aussi peuvent être un formidable outil pour découvrir le sens de la sororité. On y trouve des femmes dévouées qui peuvent passer du temps en pleine nuit pour vous dire que oui c’est normal que votre enfant se réveille et que oui c’est dur, mais que vous êtes forte et que tout cela n’est que passager.

2-    Préparer son projet de naissance

Se préparer aussi peut aider à bien vivre la maternité quand on est jeune maman. Pour cela, vous avez le projet de naissance. Il va vous permettre aussi bien de poser à l’écrit vos intentions, vos souhaits et donc de vous aider à définir ce qui selon vous est le mieux pour la naissance de votre enfant que d’ouvrir la discussion avec le corps médical. Petit conseil : pensez à prévoir plusieurs exemplaires pour les changements d’équipes. Aussi, construisez-le sous forme de liste de manière à ce qu’il soit lu rapidement. Dessus, notez ce qui vous tient à cœur pour le jour J : souhait de continuer à manger, à bouger, volonté d’avoir la péridurale ou non, clampage du cordon, soins donnés au bébé, etc.

Dans la mesure du possible, rédigez ce projet en employant des termes comme « si possible » ou « je souhaiterais ». Votre accouchement ne se passera peut-être pas comme vous l’aviez imaginé, mais cette liste permettra à votre partenaire de rappeler quels sont vos souhaits quand vous serez en plein travail. Enfin, si vous avez besoin d’aide pour la rédaction, n’hésitez pas à demander l’aide de votre médecin, votre sage-femme ou de votre doula !

3-    Se faire du bien avant l’accouchement

Pendant les 9 mois où vous portez votre bébé, octroyez-vous des moments rien qu’à vous. Cela vous permettra de vous connecter à votre futur enfant et de créer du lien tout en déconnectant des formalités de la grossesse. L’idée est de se mettre dans une bulle de bien-être pour ne penser qu’au positif. Vous allez donner la vie ! Ça n’arrive pas tous les jours, alors profitez de ces moments précieux.  

Voici quelques idées pour prendre soin de soi avant de donner naissance à votre enfant :

  • faire un massage : prenez 1 heure ou 2 pour vous relaxer à 100 % ;
  • assister à des séances de yoga prénatal. Ils vont vous permettre d’accueillir votre nouveau corps et d’avoir confiance en lui pour mettre au monde votre enfant. Mais c’est une pratique qui permet également d’apprendre à gérer sa respiration, ses émotions afin d’aller vers plus de sérénité ;
  • organiser une journée pour célébrer l’arrivée de bébé : aussi appelée le « blessingway », cette célébration s’organise autour du 7e mois de grossesse. C’est l’occasion de mettre la future maman à l’honneur. Cela peut prendre la forme d’un évènement simple, d’une réunion autour d’une maman ou d’une journée à thème avec ateliers et jeux. Le maître mot : se faire plaisir ! Déléguez l’organisation à votre amie ou même à une doula pour l’effet surprise 😉

4-    Apprendre à lâcher prise

Ne pas vouloir tout contrôler peut changer radicalement la vision que vous avez de vous-même et de la maternité. Facile me direz-vous. Mais accepter que tout ne soit pas parfait vous fera avancer. Pour cela, essayez de ne pas avoir d’attentes. Votre enfant peut faire ses nuits à 2 mois pendant 2 semaines et du jour au lendemain décider de vous réveiller toutes les heures pendant 6 mois. Dans ce cas-là, que décidez-vous ? De vous culpabiliser ou d’accepter que ce ne soit qu’une passe ? La deuxième solution vous fera passer ces 6 mois avec beaucoup plus de recul et donc d’épanouissement. Aussi, ne cherchez pas à devenir la mère parfaite qui sait TOUT gérer. Vous êtes celle que vous êtes aujourd’hui, et ce qui peut se passer dans le présent ne définit pas qui vous serez pour le reste de vos jours.

⏩ À lire aussi : Comment retrouver son identité de femme lorsque l’on devient mère ?

5-    Suivre son instinct de nouvelle maman

Dernier conseil pour vivre une maternité sereine : s’écouter. De la grossesse jusqu’au post-partum, vous allez recevoir une tornade d’informations. Entre les conseils des médecins, des sages-femmes, de l’expérience douloureuse de tante Bernadette sur son épisiotomie, des 87 articles que vous aurez lus et des 8 livres en attente sur la table de chevet, vous ne serez peut-être plus où donner de la tête. On en parlait en début d’article, ce trop-plein mène souvent à la confusion et donc aux doutes. Prenez les conseils, mais fiez-vous à votre ressenti. Après tout, vous serez la seule à expérimenter la relation avec VOTRE enfant. Acceptez avant toute chose de vous faire confiance et de vous autoriser à être mère.

Finalement, vivre la maternité quand on est jeune maman ne doit pas s’appréhender, mais s’expérimenter. Comme je vous le disais dans l’article. Les clés sont à l’intérieur de vous, alors, faites-vous confiance. Cela dit, l’accompagnement est une béquille sur laquelle vous pouvez vous appuyer pour avancer, car vous n’êtes pas seule.

Faites l’expérience en conscience de ce que vous vivez avec votre enfant.

Et vous, comment avez-vous vécu votre maternité ? Racontez-vous en commentaire !

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